Résumé: Chapitre 4, Les impatientes, Djaïli Amadou Amal


Source: Andy

Mon résumé/mon avis: chapitre 4 (pages 33-39)

Titre : Le mariage ou l’éducation ?

Bienvenu dans le chapitre 4 😊de l’ouvrage intitulé « les impatientes » de l’auteure Djaili Amadou Amal. Après une description détaillée de la vie d’une femme peule et de l’atmosphère qui règne au sein d’une concession familiale essentiellement polygamique, l’auteure dans ce chapitre 4 met un accent sur la conception qu’ont les femmes peules (dans ce livre) du mariage et du rôle que devrait occuper l’éducation de la jeune fille dans cette société. Ramla dans ce chapitre se décrit comme étant une jeune fille posée, qui a toujours su ce qu’elle voulait et qui ne s’est jamais laissé impressionner par les strass et paillettes comme ses sœurs. Ces dernières n’hésitaient d’ailleurs pas à renoncer à leurs études pour accepter la volonté de leur père qui était bien sûr d’épouser un homme, financièrement stable, choisit par Alhadji ou leurs multiples oncles.

Ramla quant à elle nourrissait le rêve de faire de grandes études et de devenir pharmacienne plus tard : ce qui lui permettrait de faire la différence et de se libérer de la monotonie, de la vie de paresse et de la dépendance dans laquelle les femmes peules, notamment ses tantes s’y plaisaient. En effet, le travail tout comme le mariage lui permettrait aussi de s’épanouir en tant qu’être humain et en tant que femme. Cet avis ne fut naturellement pas partagé par ses tantes, qui d’un ton sarcastique la reprenait. Serait-ce illusoire pour une femme dans la société peule de vouloir faire des études, tavailler et de désirer s’épanouir professionnellement tout comme les hommes ❓❓❓

Les femmes de sa famille se souhaitent d’avoir un homme riche, qui assumerait toutes les charges matérielles et qui les couvriraient de cadeaux de toutes sortes. En effet, c’est ça le mariage et ce n’est que dans un tel environnement qu’une femme s’épanouie. D’ailleurs, elles affirment qu’« un mariage réussi se compte dans le nombre de parures en or qu’on affiche avec ostentation à la moindre opportunité festive. » C’est à cela que se résume la vie de ces femmes selon la description d’auteure : elles n’ont pas de vision, n’ont pas fait d’études et n’encourage pas leurs enfants (filles et garçons) à en faire autant. A quoi bon faire des études en tant que femme étant donné qu’un « riche » prétendant frappera à la porte et demandera à nous épouser ?

Triste est de constater que dans ce « schéma » qui nous est présenté depuis le début de ce livre (le père de Ramla décrit comme le chef de famille qui a le dernier mot), chaque femme est responsable de l’éducation de ses enfants et le rôle du suivi des études de ces derniers incombe à un employé de Alhadji, qui s’occupait seulement de les inscrire à l’école et d’acheter des fournitures scolaires.🙆 Je m’interroge et me demande au vu de tous cela quelle est le véritable rôle que joue Alhadji dans la vie de ses enfants de façon concrète : il n’existe aucun rapport physique ou émotionnelle entre lui et ses enfants, il débourse certes l’argent pour leurs éducations, mais ne s’intéressent pas aux résultats scolaires de ses derniers. En tant que parent ne souhaite-t-on pas s’impliquer à tous les niveaux dans la vie de ses enfants ?

Etant donné que la plupart des sœurs de Ramla abandonnent l’école, que font-elles donc à la maison : elle s’occupe de leurs toilettes et lisent le coran en attendant « leurs sauveurs ». Dès treize Ramla se fait déjà aborder par des hommes qui souhaitent l’avoir pour épouse et la « coutume » lui interdit d’éconduire un homme. Ainsi, il faut rester poli et lui expliqué qu’il faille qu’il soit encore patient. Le problème dans ce cas est que la jeune fille subit beaucoup de pression venant de la part de sa famille, précisément de sa mère qui lui reproche le faite qu’elle repousse tous ses prétendants et que ce serait dû à l’éducation qu’elle reçoit à l’école. Repousser un prétendant est considéré selon comme une honte, une malédiction. Intéressant dans la suite de ce récit est que Ramla accepte enfin d’épouser Amidou, meilleur ami de son frère Amadou. Son charmant prétendant qu’elle était prête à épouser était étudiant en télécommunication en Tunisie, futur ingénieur. Les parents de Amidou firent la demande d’épouser Ramla et elle fut accepter par le papa ce cette dernière, ce qui rassura enfin sa mère qui revit son honneur réhaussé au sein de la concession familiale. Ramla elle aussi était très heureuse et se réjouissait de son futur départ avec cet homme auprès duquel elle pourrait librement accomplir ses rêves.

Hélas le rêve ne fut pas long, vu que ce mariage fut annulé par Alhadji au profit d’un ami de longue date de la famille, très riche et venant des états unis😞

 

Retrouve-moi dans le chapitre 5 pour la suite😎

 

Ci-dessus j’ai noté les trois phrases qui m’ont marqué dans le chapitre 4:

« Le meilleur époux n’est pas celui qui chérit mais celui qui protège et qui est généreux. » page 34

« Mes frères et sœurs avaient tous arrêté d’aller en classe à la moindre difficulté, que ce soit une mauvaise note, un redoublement ou… » page 35

« Depuis mes treize ans, une foule de prétendants me fait la cour. » page 36

 

 

N’hésite pas à te procurer ce livre💖💗💗

 

 


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