Résumé: Chapitre 1, Les impatientes, Djaïli Amadou Amal
Source: Andy
Mon résumé/Mon avis : chapitre 1 (pages 15-22)
Dans son roman intitulé « les impatientes », Djaili Amadou Amal, auteure de nationalité Camerounaise met plusieurs thèmes en exergue : entre autres la polygamie, les traditions, l’éducation, le viol conjugal et le mariage forcé. Il est bon de mentionner que ce roman parut tout d’abord en 2017 sous le titre « Munyal, les larmes de la patience » et fut réédité en 2020 sous le titre « les impatientes ». Raison pour laquelle le mot « Munyal » (patience) revient plusieurs fois lors de son récit, en occurrence quatre fois dans le chapitre 1.
📗📘📙Les personnages
Dans le premier chapitre interviennent les personnages tels que : Ramla (personnage principal) ; Hindou (la sœur cadette de Ramla) ; Hayatou et Oumarou (les oncles) ; Goggo Nenné et Goggo Diya (les tantes) ; Moubarak (cousin et futur époux d’Hindou) ; le papa de Ramla.
Ce chapitre commence par une exhortation, un conseil suprême : Munyal ! (Patience). Conseil précieux d’un père à ses filles avant de les données en mariage. Dans la première partie de cet ouvrage fictif inspiré de faits réels, Hindou et Ramla sont obligés de se marier à des hommes nettement plus âgés qu’elles et qu’elles n’aiment pas. L’auteure fait la présentation des noces et décrit les évènements qui marquent cette journée nuptiale: des conseils prodigués par les oncles et le papa de Ramla, des voitures garées dans la concession familiale, toute la famille réunie, sans oublier les griots qui chantent à tue-tête et les tantes appelées Goggo qui jouent un rôle très important lors des cérémonies nuptiales.
Lors de la lecture, j’ai été choqué par la tristesse de Ramla et Hindou qui se pleurent et ont peur : il s’agit ici de la peur de l’inconnu. Cependant, fort est de constater que ces femmes du Sahel sont envoyées en mariage et n’ont pas leur mot à dire face aux décisions prises par leurs parents. En réalité, pour la société dans laquelle elles vivent, le mariage est une bénédiction, une grâce et surtout un accomplissement pour un père comme le dit le papa de Ramla : « j’ai aujourd’hui achevé mon devoir de père envers vous »😥 Ceci donne l’impression que le papa de Ramla et Hindou se débarrasse ainsi d’un poids. L’auteure à travers Ramla déplore cela plus loin à la page 21, lorsqu’elle parle de « ses espérances » avant les adieux que lui font son père et son oncle Oumarou. Elle aurait souhaité qu’on lui dise qu’elle sera toujours la bienvenue à la maison et qu’on la rassure qu’elle reste toujours la fille de son père.
Ce fut une intéressante découverte pour moi, bien que orginaire du Cameroun d’être transporter dans les rites, cérémonies et coutumes qui ont lieu lors d’un mariage au Nord du Cameroun. Je me sentis très offusqué en lisant les recommandations et prières faites par les oncles et le papa de Ramla: entre autres elles doivent être patientes, soumises, pas bavardes, discrètes, pudiques et bien d’autres prières que je trouve exagérées. L'oncle Oumarou va plus loin et leur dit même que : « le paradis d’une femme se trouve aux pieds de son époux. » 😰
Ci-dessous j’ai noté les trois phrases qui m’ont marqué dans le chapitre 1 :
❎« Munyal, mes filles, car la patience est une vertu » page 16
❎« Dieu aime les patientes » page 16
❎« Que jamais vos parents ne sachent ce qui est désagréable dans votre foyer, gardez vos secrets vos conflits conjugaux, …que vous sèmerez perdurera » page 19
N’hésite pas à te procurer ce livre, à le lire ou alors retrouve moi bientôt pour un résumé du chapitre 2💖💗💗
Dépêche de sortir la suite pitié jai contrôle demain on dirait ce livre c le siecle oublié ya aucun résumé nul part sur internet c'est fou comment français c'est une matière de merde nique mme pasquero
RépondreSupprimerMdrr
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